Transatlantique première partie : Des Sables d’Olonne aux Canaries

p1010198rVendredi 28 octobre, nous voici sur le ponton pro dans le port Olona des Sables d’Olonne. Devant nous, six catamarans aux proportions gigantesque de 42 pieds (12m), et un 38 pieds (11m), celui que nous convoierons. Après avoir pris possession du cata, une longue attente s’en suit, nous n’avons toujours pas les papiers d’immatriculation du bateau et ne pouvons naviguer sans cela…

Finalement nous larguons les amarres le 4 novembre, soit 2 jours avant le départ de la grande course solitaire du Vendée Globe. Quel soulagement et une profonde joie s’empare de nous en quittant ce port. Sentiment vite remplacé par la traversée du Golf de Gascogne qui sollicite notre résistance physique (voir vidéo). Nous dormons habillés afin d’être toujours prêt à surgir en cas de besoin pour prêter main forte au barreur à qui incombe le quart de nuit. Le catamaran est balloté dans tout les sens, ce n’est vraiment pas un bateau de navigation, plutôt une grosse caravane pour pic niquer devant une belle plage par beau temps !

Après trois jours et deux nuits de vigilance continue où nous avons affronté des vents de force 6 (39 à 49 km/h) à 7 (50 à 61km/h) sur l’échelle de Beaufort (grosse mer, houle jusqu’à 4m de haut), pour nous qui ne sommes pas amarinés, c’est une belle entrée en matière !

Après un mouillage en Espagne, nous reprenons notre cap vers le Portugal où cette fois, nous affrontons un vent de face, qui nous oblige à naviguer au près serré ! C’est une allure impressionnante car à la vitesse du vent que nous recevons, s’ajoute la vitesse du bateau, ainsi avec un vent réel de 20 nœuds (37km/h) et un bateau qui fuse à 11 nœuds, comptez 31 nœuds (58km/h) apparent !

L’équipage s’habitue de mieux en mieux à la mer, et le temps étant meilleur, nous profitons de la journée pour mieux apprendre la navigation, lire, cuisiner, observer des dauphins… la vie en mer est agréable et une bonne entente règne à bord !

Après deux nuits et un jour au Portugal qui nous permettent de nous reposer et de visiter Lisbonne, nous reprenons la mer qui est devenue beaucoup plus calme avec une moyenne de 15 nœuds (26 km/h) vers Tenerife (dans l’archipel des Canaries). Nous y arrivons mercredi 16 novembre, avec en prime la première pêche à bord le long des côtes ! Une dorade coryphène qui accompagne notre premier repas dans l’archipel, d’où nous partirons chercher les Alizées (vents portants) qui nous accompagnerons jusqu’aux Antilles.

Larguez les amarres!

Nous sommes ravis d’avoir embarqué sur le catamaran que nous allons convoyer jusqu’aux Antilles, avec Jérôme notre skipper, Maëlle qui tourne des reportages sur l’environnement et Jean-Paul, ancien moniteur de voile.

C’est un fameux cata, large et confortable que nous amenons à une entreprise de location basée à Saint-Martin, une petite île Franco-Néerlandaise située à coté de Porto Rico, de la République dominicaine et d’Haïti.

Nous partons pour une traversée de 4 à 5 semaines, avec des escales au Portugal et aux Canaries. Nous longerons le Cap Vert, et prendrons les Alizées (vents porteurs) pour rejoindre les Antilles.

Les courses sont faites, en maîtrisant un budget de 6€/jour/personne. Nous attendons encore les papiers du bateau pour partir, sans doute mercredi 2 novembre!

A bientôt!

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Départ imminent !!!

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Ami(e)s sédentaires et vagabond(e)s, bonjour !!!

Ça y est! Après vous avoir promis un départ pour le début de l’été 2016, puis reporté pour coïncider avec les Alizées (vents tropicaux venant de l’Est) au début Septembre, et après de nombreux rebondissements, nous sommes heureux de vous annoncer que nous partons bien aux alentours du 24 octobre à bord d’un catamaran de 12m de long au départ de la Rochelle!

Première escale au Portugal, après avoir traversé le tumultueux Golf de Gascogne. Puis escale aux Canaries, pour enfin prendre le large vers les Antilles à destination de Antigua et Barbuda, deux îles situées juste au dessus de la Guadeloupe.

Une fois arrivés à destination, nous irons d’île en île jusqu’en Amérique du Sud pour nous mettre en quête des initiatives locales et des relations humaines autour des projets.

N’hésitez pas à partagez avec nous vos contacts en Amérique Centrale et Sud, ils nous serons très utile pour obtenir des informations, hébergements ou autres.

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Pourquoi la sociologie de l’énergie ?

 

Arnaud Crétot et Robin Deloof ont créer les Vagabonds de l’énergie en 2011. Alors étudiants ingénieurs ils sont partis un an à travers 15 pays. Ils ont visités plus de 60 projets énergétiques.

Les constats au moment du départ étaient simples, l’humanité a besoin d’une grande quantité d’énergie, l’environnement se dégrade, même nos sociétés s’effritent avec la menace des pénuries, il faut donc trouver une solution à cette question de l’énergie et comprendre comment sont fait les choix énergétiques dans les différents pays. Il fallait aller voir pour comprendre et chemin faisant, de projets en projets, peut être les vagabonds mettraient-ils la main sur LA solution miracle, l’énergie du future

Cela ils ne l’ont pas trouver, ce qu’ils ont appris n’avait pourtant pas moins d’intérêt.