A-t-on besoin de voyager ?

Le confinement généralisé imposé par de nombreux gouvernements pour faire face à la crise du Covid-19 a mis le doigt sur nos besoins essentiels : l’alimentation, la santé, l’énergie, l’éducation, etc. De nombreux parallèles sont faits entre la crise sanitaire et la crise écologique. A juste titre, cette respiration inespérée d’un écosystème à bout de souffle nous montre clairement qu’il ne faut pas replonger, ou bien les conséquences environnementales seront définitivement désastreuses.
 
Ainsi, les déplacements, les voyages, l’aventure, ne feraient pas partie des besoins considérés comme « essentiels », et doivent être remis en question pour le climat, et pour prévenir la propagation d’épidémies. 
 
Vraiment ? Faut-il se priver de découvertes ? A-t-on envie d’une société de repli sur soi ? Doit-on définitivement enterrer notre curiosité, notre convivialité, notre sens de l’hospitalité ? Nous nous sommes d’abord demandés ce que nous recherchions dans le voyage, pour tenter de savoir si ce besoin nous paraissait essentiel. Nous avons recherché ensuite dans quel cadre nous pouvons pratiquer le voyage, en respectant l’humain, c’est à dire en minimisant nos impacts sur les éco-systèmes, en évitant de perturber les équilibres économiques, etc. Enfin, après avoir exploré la notion de destination face à celle du chemin, nous tenterons de répondre à la question suivante :

Est-il possible de voyager en temps d’épidémie ?

Auteurs : Robin Deloof, François Glaizot, Antoine Froelicher, Arnaud Crétot, Clément Bresciani, Lise Castellier

 
Qu’est-ce que l’on recherche en voyageant ?

La crise provoquée par le Covid-19 a bousculé la hiérarchie de nos besoins, reformant une pyramide de Maslow que nous croyions obsolète. Les besoins physiologiques et de sécurité sont revenus au premier plan, et nos déplacements ont été fortement contraints. Ainsi, le voyage est devenu du jour au lendemain le grand absent dans nos activités, cloué au sol par le risque épidémique. 

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COREE DU SUD – De l’huile usagée au Biodiesel

Corée du Sud – Nonsan, Chungcheong – août 2017 – voyage de Clément et François

La Corée du Sud est un pays extrêmement moderne, organisée autour de sa capitale surpeuplée, Seoul. Autour, la campagne est moins électronique et a su conserver un fonctionnement relativement traditionnel.

Les agriculteurs sont cependant confrontés aux mêmes problématiques qu’ailleurs, avec entre autres préoccupations l’accès à l’énergie pour faire fonctionner les machines et engins agricoles.

Comme dans la plupart des pays occidentaux, En Corée du Sud les citoyens s’intéressent de plus en plus à l’écologie et à la recherche d’une indépendance énergétique. Ainsi, des initiatives voient le jour, à l’image de cette formation pour apprendre à fabriquer du biodiesel soi-même, à partir d’huile végétale recyclée.

[N’oubliez pas d’activer les sous-titres en bas à droite de la vidéo]

Septembre 2019, « Les Vagabonds de l’énergie fêtent leurs 10 ans »

« Nous militons pour relocaliser l’énergie et ainsi créer de la résilience dans les territoires. Mais aussi pour faire évoluer les modes de pensée, sortir par exemple du fantasme comme quoi l’énergie est infinie et qu’elle sera toujours là, disponible, et qu’il suffit de se  baisser pour la ramasser. »

Retour sur les 10 ans des Vagabonds

Le weekend du 31 août 2019 fut l’occasion de fêter les 10 ans de la création des Vagabonds de l’énergie par Arnaud Crétot et Robin Deloof.
Un moment de partage, de fête, mais aussi d’échange et de réflexion !

Ce grand weekend fut l’occasion de :

– Faire le bilan des 10 premières années
– Faire un état des lieux des activités de l’association, tant du côté des voyages que du côté de la sensibilisation
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Lise est de retour !

Après 5 mois au Brésil, Lise est de retour en France et nous livre un premier bilan :

Voilà un résumé de ce que j’ai fait durant 5 mois pour mon projet Energia do Brasil. Plus de 5000 km parcouru en bus, des dizaines de rencontres brésiliennes (mais pas que), 3 heures d’interviews, [nombre incalculable] de rush vidéos du pays, 2 énormes barrages et 3 solutions à échelles locales.
Muito obrigada Brasil
🙏

C’est maintenant l’heure pour moi de passer au montage du reportage !🎬🎞🎥

Je reviendrai sur des événements du voyage dont je n’ai pas encore parlé. A bientôt !

Antoine est sur le départ

Antoine démarrera son périple tout juste suite à la fête des 10 ans des Vagabonds ! Il vous résume son initiative ici :

Pour moi, le voyage nous confronte à la réalité des territoires traversés, et nous permet de mieux nous rendre compte des enjeux culturels et sociaux trop souvent effacés par les problématiques technologiques. En offrant une place à l’inconnu, le voyage facilite également la rencontre et l’ouverture d’esprit et permet ainsi de se poser d’autres questions que celles propres à notre réalité.

C’est pour cela que j’ai décidé de participer à l’aventure des « Vagabonds de l’Energie » en partant le 1er septembre prochain pour six mois autour de l’Europe suivis de cinq mois en Amérique Latine. Mon objectif, poursuivre une étude sur les technologies de l’énergie axée sur trois points : leurs potentiels, les possibilités d’intégration dans des projets citoyens, et les impacts des ressources utilisées sur l’environnement et les populations.

Nous suivrons de près Antoine dans son aventure ! Pour le rencontrer, rendez-vous donc le 31 août 🙂

Des nouvelles de Lise au Brésil !

Lise est au Brésil depuis le 15 février. Elle nous livre un aperçu de ses premières observations, dans sa phase de préparation.
Dans quelques temps, elle ira visiter plusieurs projets de barrages hydroélectriques !

L’ELECTRICTÉ EST VISIBLE

1-LES COUPURES💡
A peine arrivée à Saõ Paulo, mon auberge n’avait plus d’électricité sur la moitié du site. Plus de jus au Brésil = plus de lumière, d’eau chaude, de ventilation ou de clim, plus de frigo, de wifi.

2-LES CÂBLES
Ici les câbles se superposent (comme sur la photo lors d’un défilé du Carnaval de Rio ou dans une ville plus rurale) et s’entremêlent au dessus de nos têtes.

C’est pour ces deux principales raisons qu’au Brésil, on a conscience de la nécessité de cette énergie et des moyens à déployer pour pouvoir l’utiliser.

A bientôt pour la suite de l’aventure !